Autre Références
Danses : A Ni Mal & Steedy, Cie Antipodes / Norma Claire, MD Cie (Hurlants Corps), Medhi Slimani, Olivier Lefrançois, David Milhôme
Graff : Créaéro, Kalouf, Collectif Les 3 Barons
Sports/Shows : Cie Ebène (Double-dutch), Thomas Debatisse (BMX)
Maymum + The Looping Project @ Maison Folie de Moulins, Lille
Concert gratuit pour la sortie du 1er album « Kung Fu » !!
ILO, fable écolo-catastrophique
Trois clowns écolos et bricoleurs nous racontent la fin du monde et juste après…
Walter, Jérôme et Wanda ont une mission : Sauver le Monde !
>> TOUTES LES PHOTOS PAR ICI ! <<
Ils débarquent sur scène avec tout leur bazar de récup’. Ils nous racontent leur légende bricolée et délirante : La Grande Catastrophe. Le Naufrage. L’Ilot…
En savoir plus : http://ilo-ciebakanal.blogspot.com/
Lille 3000, Les Mille Voix
Pour l’ouverture de l’édition 2009 de Lille 3000, « Europe XXL », les choeurs de toute la métropole lilloise se sont associés pour un spectacle hors norme. Les choeurs se sont d’abord produit simultanément dans toute la ville avant de se réunir square Foch pour un concert de près de 800 choristes !
Le Songe d’une nuit d’été, par la Cie Bakanal
Un Shakespeare dépoussiéré, jeune, bouillant, délirant.
Un Shakespeare à la fois exigeant et populaire, dans une approche résolument contemporaine.
Un théâtre de l’instant présent.
>> TOUTES LES PHOTOS PAR ICI <<
Un Songe entre rêve et cauchemar, sexe et canular, maîtrise et transe.
Un Songe comme une bacchanale, ancêtre du carnaval.
Un Songe d’une nuit d’été qui squatte un théâtre en chantier.
Une troupe qui s’introduit sur la scène en travaux.
Le chantier sera la matière de leur Songe : décor, accessoires et costumes.
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Machine Head + Zuul FX @ Splendid, Lille
Sévissant pour la troisième fois (au moins…) sur la métropole lilloise, les mythiques Machine Head ont débarqué vendredi dernier au Splendid pour un set court mais intense.
« Machine Fucking Head ! »
A chaque passage, c’est complet… En tant que novice dans l’univers métal, j’étais curieux de comprendre cette ferveur. Pourquoi tous ces tee-shirts à l’effigie du groupe lorsque je traverse la salle ? Pourquoi cet appel constamment scandé par la salle « Machine Fucking Head ! Machine Fucking Head ! » ??
Aprés s’être fait désirer un bon moment, après que le public se soit chauffé, après que les lumières se soient éteintes arrivent un à un les membres du groupe. L’intro plante le décor : ça va pas faire dans la dentelle et vu la motivation de Robb Flynn, le chanteur du groupe, on risque de passer un sacré moment de carnage. La présence de ces messieurs imposent sur scène mais la foule massée dans la salle est aussi tout impressionnante : attisée par Robb dés le 3ième morceau à former un « circle pit », elle s’exécute aussi sec pour se jetter les uns sur les autres. Entre chaque piste et jusque la fin du set, la foule n’aurait de cesse de scander « Machine fucking Head ! », impressionnant.
« Meilleur groupe métal en live »
Robb lui, parle au public, lui explique les chansons, comme à un pote; il lui offre mène des bières : « Santé ! » dit-il à l’américaine, une gorgée et hop, le verre est jeté au public. Sympa ces métalleux hein !?
Machine Head a la réputation d’être un groupe très carré lors de ces performances et malgrè des soucis de pédalier lors des premières pistes, je peux confirmer qu’ils assurent ! Dave Mc Clain nous retourne l’estomac à la batterie, les gratteux nous bombardent les oreilles de leurs riffs pointus et tonitruants, avec style et headbanging s’il vous plait. Désolé de ne pouvoir vous en donner les titres des morceaux ayant le plus marqué les esprits mais à titre d’exemple, François vous conseille ce clip de Davidian (1994 !). Autre fait marquant de la soirée, l’hommage à Dimebag Darrell, ancien guitariste de Pantera, assassiné sur scène.
15 ans leur création, j’me disais que j’allais voir un nième groupe de vieux routards du métal et après ce concert je peux affirmer qu’ils n’ont non seulement pas vieillis ni ne sont dénaturés mais ce sont au contraire bonifiés. Je comprend mieux qu’ils aient autant influencé la scène métal de ces dernières années…
Le site : http://www.machinehead1.com/
Le myspace : http://www.myspace.com/machinehead
Le C.U.L. + P.P.M. @ La Contrebasse, Lille
Le C.U.L. c’est quoi ?
Voilà comment le C.U.L. (Collectif de Ukulele Lillois) se définit lui-même : « Le ukulele est notre arme pour combattre les cons et la pluie, mais c’est aussi et avant tout un bon prétexte pour se réunir n’importe où et n’importe quand entre potes! Nous militons pour une pratique du ukulele sans prise de tête et festive, ce qui nous vaut parfois la chance d’avoir un joyeux public. Le c.u.l jouit des compositions que ses membres y introduisent frénétiquement sans jamais se lasser. A savoir aussi que le cul pratique parfois la saoûl musique initiée par leurs amis d’ Arbre à banc. »
Mama : ukulele, flute traversiere et chant
Minh Shalla : ukulele et chant
J1 : ukulele, chant et mastering
Beng : ukulele, chant et percussions
Et P.P.M ?
C’est le Projet Pas Métal. Parce que le groupe, avant, quant il s’est formé au départ, a fait du métal. Mais ça faisait trop mal à la gorge. Du coup, le groupe, il a muté et c’est devenu un groupe pas métal, avec une belle chanteuse qu’elle a pas une voix de métalleuse et qu’elle chante wahou trop bien, d’la boulette de bombe.
Roubaix’s Burning #6 @ Condition Publique, Roubaix
Petite surprise vendredi soir : alors que Sebastian est la très attendue tête d’affiche, le voilà absent et remplacé par Krazy Baldhead (un autre Ed Banger). M’enfin Teenage Bad Girl a assuré un tel live que c’est ce que l’on retiendra de cette soirée puissamment électro !
Le line-up :
23h > 0h20 : Sylvie Cious
0h20 > 1h00 : Sexual Earthquake in Kobe, live
01h00 > 2h00 : Krazy Baldhead (Ed Banger)
02h00 > 3h00 : Teenage Bad Girl, live
03h00 > 04h15 : Bobmo (Institubes)
04h15 > 06h00 : Ronyx
Spleen + Infinite Translation @ La Rumeur, Lille
Oui je sais messieurs vous attendiez les photos et la review de Fiinky Pie mais ce ne sera pas pour cette fois ! Avec Infinite Translation et Spleen, mes oreilles ont déjà été bien servies ce vendredi soir. Néanmoins, les chroniques métal et alternatives devraient être plus souvent au rendez-vous cette année sur LilleLaNuit.com. Et notamment, des chroniques en provenance de la Rumeur où la cave colle particulièrement bien aux musiques alternatives.
La soirée débute avec les guest Infinite Translation. Du son trash-métal pour commencer cette soirée : la mise en jambe est donc assez brutal pour moi cette rentrée ! Les influences sont sans équivoque : on entend du Metallica, du Motörhead, du Megadeth… Du lourd, bien servi par la guitare et la basse, le batteur se démène tant bien que mal sur sa batterie mais le matériel n’a pas l’air au rendez-vous. Le son aussi n’est pas toujours au top mais qu’importe, les riffs sont accrocheurs et le jeu de scène des deux gratteux métalleux nous donne bien l’envie d’un peu de headbanging. Dommage que le public soit si restreint… Le concert se termine avec notamment Lost in the Pyramid dont le refrain lancinant « Lost foreverrrrr » vous restera imprimé dans les oreilles à coup sûr.
Spleen enchaine ensuite avec une énergie moins dévastatrice mais avec la même veine dénonciatrice dans les textes. Spleen s’inscrit tout de même dans un style alternatif : on est en plein hard rock ! Deux guitares, basse et batterie accompagnent un chanteur aux cheveux long qui se plait à dénoncer les travers du gouvernement Sarko, Medef & Co, que ce soit lors des interludes ou dans ses chansons à textes (je vous recommande No Con’s Land ou bien France : Terre d’éceuils, dont vous retrouverez les paroles sur leur site). Sans doute Inifinite Translation passait un message identique mais un hard-rockeux a toujours des paroles moins hurlantes qu’un trash-métalleux. Présent pour la deuxième fois à Lille, les gravelinois n’en était pas à leur première scène, loin de là puisqu’ils écument les caves underground depuis plus de 10 ans… A retrouver sur leur site ou leur myspace.
Néry & Le Belgistan @ Aéronef, Lille
Avec son style loufoque et poétique, Néry est un artiste qui déstabilise les genres et les modes de la chanson française, un peu comme il l’avait fait à l’époque avec les VRP et les Nonnes Troppo mais cette fois dans un tout autre registre. Face à un Aéronef assis et pesant, il me semble néanmoins difficile qu’il arrive à quelque chose ce soir. Et pourtant…
.. Pourtant, grâce à sa voix apaisante et délicate, Néry va s’accaparer le public. Tantôt par tirades engagées, tantôt par récit sur des villes imaginaires (Penjambal), il emmène le public dans son univers atypique. Petit à petit, le Néry construit son nid… D’abord il invite les enfants à venir danser avec lui, il va les chercher dans le public, les emmène sur scène. Les parents se prennent aussi au jeu et s’approchent petit à petit : ça semblait impossible mais ce public si figé au début quitte peu à peu ses sièges pour s’approcher au devant de la scène, hypnotisé par ces vers déclinés avec tant de précision et de subtilité.
Accompagnant avec efficacité ce fond poétique et plein de sens, le Belgistan assure des rythmes jazzy et tranquilles, aux allures parfois électro. Tout ça reste gentillet bien sûr mais suffisant pour qu’un bout d’un moment, ce ne sont plus seulement les enfants qui dansent mais aussi les grands. Petites, titre composé avec –M-, emballe le public alors que Destins croisés laisse l’Aéronef pantois tant ce morceau est triste et sombre.
Quoiqu’il en soit Néry est un artiste qui ne laisse pas indifférent, l’écoute de son album Néry – Belgistan vous en apprendra plus sur cet artiste qui n’hésite à contourner les ficelles classiques de la chanson française.