Projet de loi : Faire payer les moteurs de recherche pour référencer des images
Vous trouverez dans le lien ci-dessous un intéressant projet de loi émis par Philippe Marini pour permettre aux auteurs photographes de se faire rémunérer pour les photos diffusées sur internet par les moteurs de recherche.
Interview de Philippe Marini sur L’express.fr
Ce projet est ambitieux car il envisage la création d’un intermédiaire entre auteur et moteur de recherche qui se gérerait la cession des droits de reproduction et la rémunération de l’auteur, à un taux négocié…
L’un des enjeux cruciaux sera de ne pas pénaliser les auteurs dans les résultats de recherche. Car si on peut dés aujourd’hui faire disparaitre ses images des moteurs de recherche (via robots.txt), on disparait du même coup des résultats de recherches de liens. Or tout photographe a ce besoin de visibilité pour son travail et le passage par les moteurs de recherche est incontournable.
N’inversons pas les rôles cela dit (et il serait bien que la loi soit claire là dessus) : ce n’est pas à l’auteur de payer un « service » d’indexation ! Les revenus publicitaires générés par le listage de nos sites sur les moteurs de recherches sont immenses et devraient amplement suffire à rémunérer justement les auteurs des contenus diffusés.
Un projet à suivre…
Dernier vidé du carnaval
L’incinération de Vaval, le Roi du Carnaval, marque la fin du Carnaval en Guyane. Après l’avoir brûlé sur la place publique (littéralement!), les carnavaliers entament leur dernier vidé : ils suivent un orchestre qui va les emmener pour un défilé festif dans les rues, en musique et dans la bonne humeur. Cette année, le dernier vidé a été particulièrement bien suivi comme le rapporte cette image.
Incinération de Vaval
L’incinération de Vaval, le Roi du Carnaval, marque la fin du Carnaval en Guyane. Pour cette « inhumation », les carnavaliers s’habillent en noir et blanc, les couleurs du deuil. Vaval est promené dans les rues une dernière fois, suivi par un orchestre et les carnavaliers. Il sera ensuite emmené sur la place publique pour y être brûlé : « VAVAL est condamné a être brûlé vif sur la place publique pour s’être amusé sans vergogne, pour avoir chanté et dansé sans retenue dans les rues, pour ses démesures, pour ses effronteries, pour ses refrains irrévérencieux. » (source imageplus.fr)
Le fruit d’awara des Nég’Marrons
Pourquoi les Nég’Marrons se promènent-ils avec un fruit d’awara dans la bouche pendant le défilé du Mardi Gras ? Et bien, le fruit du palmier awara symbolise la force de leur marronnage et leur contestation de l’esclavage; il symbolise aussi leur liberté.
Nég’marrons
Les Nég’marrons sont un autre « costume » traditionnel du Mardi Gras en Guyane. Avec le corps enduit d’huile noire, ces personnages représentent les marrons, ces esclaves ayant fuit leurs maîtres pour se cacher en forêt. Ils sont plus « effrayant » que les « Jé Farine » dans la mesure où tout contact noircit leur cible !
Diable Rouge
Mis à part le « Jé Farine » (dont le personnage ici présent a subi les effets !), il y a aussi un « dress-code » pour ce Mardi gras : tout le monde doit s’habiller en rouge et noir, ce qui traditionnellement évoquait le diable afin de rappeler que le carnaval, à travers l’incarnation de son roi Vaval, était bien une fête païenne.
Enfarinée
L’une des traditions des défilés du Mardi Gras en Guyane est le « Jeu Farine » dit « Jé Farine ». Des carnavaliers entièrement vétu de blanc sauf une grande coiffe multicolore parcourent la rue principale en jetant aux curieux non avertis une poignée de farine.
Défilé de Mardi Gras à Saint-Laurent du Maroni
Avalanches de Jé Farine, Nég’marrons, sorcières et vampires : le défilé du Mardi Gras, dit des « diables rouges », du Carnaval de Saint-Laurent du Maroni a respecté les traditions. Le public a également joué le jeu en s’habillant en grand nombre en rouge et noir. De jolies images !
Public à la Grande Parade de l’Ouest
Certaines étapes du Carnaval en Guyane sont incontournables, c’est le cas de la Grande Parade de l’Ouest qui réunit des groupes de toute la Guyane pour défiler dans les rues. C’est le défilé qui voit affluer le plus de monde, d’où l’envie de faire aussi des photos du public.
La communication Ks and Co du 1er semestre 2014
Je travaille régulièrement avec la Compagnie Ks and Co, principalement sur les productions issues du Théâtre Ecole Kokolampoe (TEK). Je suis souvent impliqué en amont des spectacles et cela me permets d’assister aux préparations, répétitions et filages.