Spectacle de Guilitin Daitin
Guilitin Daitin vient de Apatou. Ce groupe de dames nous a montré des contes traditionnels de levée de deuil, mélangeant des moments chantés, parlés et dansés, le tout au rythme des percussions et des bracelets en kawai, qu’elles portent toutes à la cheville.
Eugène Macintoch, conteur
Eugène Macintoch, conteur, a fait une démonstration d’utilisation de Kamishi-bai, une boite en bois d’origine japonaise qui permet de faire des images (manuellement !) pour illustrer les paroles du conteur. Cela sert parfaitement, en plus des gestes, l’histoire racontée.
Tamundu, danses et chants traditionnels Saamaka
Comme souvent dans les danses traditionnelles du fleuve, le groupe Tamundu est essentiellement rythmé par les tambours. Mais contrairement aux danseurs Paamaka qui siuvent les percussions avec leurs pieds, les danseurs Saamaka donnent le tempo avec leurs mains, un rythme très rapide et lancinant d’ailleurs.
Faya Futu Uman, groupe traditionnel Paamaka
Faya Futu Uman est un groupe de danse et de musique traditionnel Paamaka. Ils pratiquent notamment la danse Awassa et Songué dont l’un des attraits réside dans les mouvements spécifiques des pieds et des mains. Ainsi les danseurs portent des bracelets de pieds en graines de kawai qui permettent de « sonoriser » les mouvements et de suivre les tambours qui accompagnent les danseurs.
Les Paamaka sous un sous-groupe ethnique des bushinengués.
En savoir plus :
- Les langues bushinengués sur Wikipédia
- Explication sur l’Awassa : origine et traditions
- Fabrication de bracelets en graines de Kawai
Balaté Konanon, groupe folklorique Arawak
La soirée de clôture du colloque « Les Marronnages » a vu défilé des groupes traditionnelles des différentes populations présentes à Saint-Laurent du Maroni. Le village de Balaté en particulier est Arawak et le groupe Balaté Konanon a fait une démonstration de leurs danses et chants traditionnelles.
Katoury, groupe folklorique créole guyanais
Katoury pratique une musique traditionnelle créole, rythmée par les tambours, chantée en créole guyanais et animée par une petite foule d’acteurs jouant les scènes de la vie quotidienne « d’antan lontan » : travaux à l’abattis, lavage à la rivière, préparation du kwak mais aussi l’esclavage et ses sévices.
Les enfants de la Charbonnière aux premières loges
Lors d’un événement public à Saint-Laurent du Maroni, le public est toujours très… curieux ! Il n’hésite pas à s’approcher au plus prés possible, peu importe de se mettre devant d’autres personnes, caméras, officiels ou n’importe qui d’autres, du moment qu’on voit bien. Les enfants sont les plus forts à ce jeu là : ils n’hésitent pas à aller au milieu de l’action et à prendre des photos comme si de rien n’était….
Un réprésentant de l’état du Suriname invite Richard Price au pays
Richard Price, anthropologue et professeur émérite, a ses détracteurs en Guyane et au Suriname. Dans son ouvrage « Peuple saramaka contre état du suriname » (il y a même un conflit sur le r de « saramaka »…), il parle notamment de la non application de l’arrêté de la cours interaméricaine des droits de l’homme concernant le respect du territoire des saamaka au Suriname. Lors de son intervention au colloque « Les Marronnages », ce représentant de l’état du Suriname a invité Richard Price à se rendre au pays pour constater les changements qui s’y sont opérés; « nous garantissons votre sécurité lors de votre déplacement au Suriname »… Car depuis que Richard Price a soutenu les saamaka lors des massacres de la guerre civile en 1986, il n’est plus forcément le bienvenu sur place…