Amérindien, créole, bushinengué, hmong, chinois, métros : la Guyane est un melting-pot de cultures qui se mets souvent en scène pour favoriser les échanges interculturels.
L’un des avantages à suivre des événements en tant que photographe, c’est d’avoir d’accès au côté invisible d’un spectacle : backstage, coulisses, répétitions générales… Voir ce que le public ne voit pas et découvrir ce qu’il n’est pas censé savoir : c’est grisant et quand arrive la première, je tremble avec la troupe, espérant moi aussi que tout aille bien. J’adore cette façon de m’impliquer dans un spectacle, témoigner de la construction du spectacle en partageant sa préparation.
La photo de théâtre est l’une de mes disciplines préférées : assister aux premières répétitions, être l’observateur privilégié des ajustements d’une pièce et assister au résultat d’un travail assidu. Je me sens là dans mon élément !
De 2005 à 2010, j’ai photographié intensément la scène musicale du nord de la France, principalement à Lille. Lille, capitale européenne de la culture en 2004, est dotée de nombreuses salles de concerts, du petit bar au grand Zénith : un vrai bonheur pour le reporter culturel que j’étais alors. Dés que j’en ai l’occasion, je continue aujourd’hui à pratiquer la photo de concerts avec un grand plaisir.