Le post précédent était le 100ième du blog ! Pour fêter ça, voilà un panorama pris de l’extrémité ouest de Paria Bay, à regarder en grand format !
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La randonnée entre Blanchisseuse et Paria Bay, ainsi que la découverte de la plage et la cascade de Paria Bay est l’une des plus intéressantes de Trinidad, grâce notammement à cette diversité de paysages, entre forêt et mer, et d’activités, entre trek et farniente.
Pour vous faire une idée du trek, voici son parcours complet, avec le profil d’altitude notamment, sur ce lien :
Bon quand je dis trek, il s’agit plutôt d’une randonnée. J’ai été tenté d’utiliser le terme trek car il s’agit d’une rando en milieu tropical qui vous fera certainement perdre autant d’eau qu’une ballade de 5j dans les Alpes. Donc vous l’avez compris, prévoyez de l’eau pour compenser et/ou des pastilles pour en purifier.
La ballade en elle-même dure 2h30, depuis le pont « Spring Bridge » au bout de la route de Blanchisseuse jusqu’à la plage de Paria Bay. En aller/retour, avec les pauses plages, la waterfall et le déjeuner, il vous faudra bien prévoir 8h pour le tout. D’ailleurs pour le déjeuner, il est à emporter avec vous, sur place, pas de gargote, rien !
La ballade commence donc sur le pont et débute en suivant une piste 4×4. Les premiers 3/4 d’heure sont donc légèrement ennuyeux à mon goût car le chemin présente peu d’intérêt, hormis celui de regarder les villas éparses sur ces quelques kilomètres. Vu leurs complets isolements, leurs propriétaires doivent être sacrément motivés à y habiter car il faut dire que la piste, même si elle est praticable, n’est pas de première jeunesse et rien que d’aller au village est une expédition.
La piste finit par se rétrécir quasiment au même moment qu’elle débouche sur une petite plage, fort agréable première pause au bout d’une heure de marche, surtout si vous tombez un jour de mer calme. Des pitons rocheux en mer ajoute au charme de l’endroit. Cela dit, ne trainez pas car le reste est bien mieux encore…
En reprenant le sentier, vous remarquerez de suite que celui-ci est devenu officiellement piéton. Il colle à la falaise et la hauteur est parfois impressionnante. Vous allez croiser deux rivières à 15min d’intervalles environ, ce qui est sympa pour se rafraichir les pieds et le visage, mais moins sympa quand chaque rivière est associée à une descente et une remontée de colline… Ensuite, le chemin est bien large et continue agréablement, sans pente majeure, pendant une trentaine de minutes. Vous passez alors une troisième puis, 10min après, une quatrième rivière, toujours aussi rafraichissante (c’est décidément fort agréable vu la transpi qui vous inonde partout à ce moment de la ballade !). De là, il ne reste plus qu’un petit 10min pour arriver à Paria Bay !
Et là, c’est la joie, après avoir sué comme un bœuf, vous êtes récompensé ! La mer Caraïbes, une longue plage de sable fin en croissant de lune, des cocotiers, des pitons rocheux et surtout : personne à l’horizon ! Le moment idéal pour une baignade en complète détente. C’est aussi un excellent spot de pique-nique, à l’ombre des cocotiers, se reposer, se relaxer et écouter le bruit des vagues… Attention tout de même, dans l’empressement pour vous baigner, en arrivant à l’heure du midi notamment, mettez de la crème… le soleil tape très fort; comme beaucoup de lieux paradisiaques, il y a aussi un prix à payer : ici, des sandflies… dont les piqures, bien plus irritantes que celles des moustiques, vous rappelleront, plusieurs jours plus tard, votre pourtant si belle journée.
Vous pourriez très bien rester là jusqu’à l’heure du départ mais je vous conseille vivement de pousser un peu plus loin à 1/2 h de là pour voir la Paria Waterfall et vous y baigner, le sentier est relativement facile à trouver. De l’arrivée du chemin, longez la plage jusqu’à arriver à quelques constructions en bambou et une cabane où habite un Robinson Crusoe. Il vous indiquera probablement le chemin mais s’il n’est pas là, partez en direction des terres et choisissez toujours le chemin qui ne monte pas, pour vous rapprocher de la rivière. Le chemin peut s’avérer très boueux mais avec des chaussures adaptées (pataugas), ça passe sans problème. D’ailleurs, je ne saurai que trop vous recommander ce genre de chaussures pour la rando car vu le nombre de franchissements de petits courts d’eau, il est bien pratique de ne pas avoir à retirer ses chaussures à chaque fois.
Au bout d’un moment, vous continuez vers la waterfall en marchant dans le lit de la rivière jusqu’à un passage trop profond. Il vous faut remonter sur l’autre rive et franchir ce passage sur un arbre couché par dessus la rivière. Ensuite, ça y est, le bassin de la waterfall est à vous ! Vous y serez probablement seul et je vous le souhaite car le lieu est vraiment propice à la détente; l’eau fraîche, le petit courant, le bruit de la cascade, c’est la sérénité !
Si vous désirez prolonger le plaisir nul doute qu’il est possible de dormir sur la plage. Prévoyez cela dit : une bâche si vous êtes en saison des pluies ou hébergez vous sous l’une de celles des pêcheurs du bout de la plage; une torche; de quoi allumer un feu, car parait-il des chauves-souris vampires sévissent régulièrement sur cette plage la nuit; et puis de quoi manger, bien sûr… Vérifiez aussi si vous êtes en saison de pontes des tortues luth : il y en a énormément sur cette plage étant donné qu’elle est très calme et grande; même chose pour les émergences, ce serait dommage de rater un tel spectacle.
Sinon, si vous ne restez pas, n’oubliez pas qu’en forêt, l’obscurité arrive bien vite, avant le coucher du soleil, et plus particulièrement ici, avec le relief escarpé. Prévoyez donc une petite marge pour rentrer ou une lampe frontale, sachant que la dernière partie, sur la piste, ne présente aucune difficulté pour se repérer.
Blanchisseuse est situé sur la côte nord de Trinidad, c’est le bout de la route et comme souvent dans ce genre de cas, c’est de bon augure concernant l’intérêt du lieu. D’après les guides de voyage, Blanchisseuse est le début de la belle côte sauvage et un bon endroit où passer du temps. C’est ce qu’on va voir ! Dans cet article, vous trouverez des détails pratiques pour votre arrivée à Blanchisseuse et quelques idées d’activités. Un autre article vous donnera plus particulièrement de détail sur la ballade jusque Paria Bay.
Y ALLER (depuis Port Of Spain aka POS)
Autant vous le dire de suite, il faut à mon avis être bien renseigné (c’est à dire avoir lu parfaitement cette page !) pour que votre arrivée à Blanchisseuse se passe comme sur des roulettes, car les obstacles sont multiples !
Point positif : il y a des bus réguliers pour y aller. Ils sont pas chers, 8$TT le trajet. Comptez 1h30 (2h si traffic à POS) pour le trajet. La route est bien moins « difficile » que ce que laisse entendre un certain guide de voyage, que je cite volontiers « Le Petit futé » (dont je vanterai d’ailleurs les « mérites » prochainement). Cela dit, ne ratez pas le coche à POS car les bus ne sont pas si fréquents que ça (notamment, il n’y en a pas le week-end). Horaires du style : 4h, 6h, 10h, 12h30, 17h dépendant des chauffeurs, des bouchons et bien sûr de la pluie et du beau temps. Sinon, il y a toujours la solution des maxi-taxis, pour 18$TT normalement, à prendre au croisement Georges Street et Prince Street pour les « non-officiels » (quartier avec pas mal de cantines où manger, soit dit en passant) et sinon, non loin du terminal de ferry pour les maxis jaunes officiels mais qui ne partent pas très régulièrement. En résumé, si vous avez déjà prévu la veille l’heure de votre départ, c’est cool sinon, à moins d’être chanceux, vous aurez forcément de l’attente soit à la station de bus, soit dans le maxi, en plein soleil, pour attendre qu’il se remplisse…
SE LOGER
Bien, vous avez réussi à embarquer mais savez-vous vraiment où vous allez ? Disons le de suite, aucun des guides de voyages disponibles pour la destination (anglais ou français) n’est à jour concernant Blanchisseuse. Alors voilà le tableau, tel qu’il nous est apparu en ce mois de juillet 2012. Le bus (ou le maxi donc), sauf indications contraires de votre part, vous déposera au « centre » du village, c’est à dire à proximité d’un vaste terrain d’herbe verte près du « Blanchisseuse Community Center ». Il ne s’agit pas d’une « station de bus » comme le prétend un certain guide de voyage, que je cite encore volontiers « Le Petit Futé« . Et vous ne trouverez pas en débarquant de « Travelling officiers quarters » non plus comme l’annonce toujours ce cher guide soit disant futé. Les options qui s’offrent à vous : continuer plus loin sur la route car, depuis la fenêtre du bus, vous n’avez rien vu qui ressemble de près ou de loin à une GuestHouse : solution a). Ou revenir en arrière pour demander des renseignements dans les rum-shops que vous avez aperçus : solution b). Comme je suis sympa et que j’ai tenté les deux solutions (en plein cagnard s’il vous plait), je vous livre le résultat des deux solutions.
Solution a) : elle vous mènera rapidement au « Marianne Beach Resort » qui n’a de prestigieux que le nom, vous vous en rendrez vite compte en vous approchant de l’endroit. Les chambres sont moches (clairement) et mal entretenues, comme tout le reste d’ailleurs. On sent ici que le but est de faire de l’argent : pour les visiteurs qui veulent profiter du bout de plage en face de cet « hôtel », c’est 2$TT la douche et 1$TT les toilettes. La chambre quant-à-elle est à 250$TT ce qui est bien cher comparativement à la qualité. De plus, le public qui fréquente les lieux se rapprochent beaucoup de ceux des rum-shops… Bref, ambiance pas géniale dans ce lieu, à l’opposé de la chambre de rêve que vous imaginez. Si vous êtes à la roots, ça passe; y’aura pas forcément moins cher dans le coin, à moins de loger chez l’habitant.
Plus loin sur la route, se trouve le « Laguna Mar », THE hotel de la ville, bien établi mais trèèès cher. Je n’ai donc pas pris la peine de visiter, c’est hors-budget backpacker… Et puis ensuite, c’est fini, il n’y a plus rien plus loin sur la route ! Vous pouvez faire demi-tour et revenir au point de départ pour tenter la solution b).
Solution b) : vous repartez donc sur la route par laquelle vous êtes venus en quête d’informations. Les locaux vous sembleront très peu au courant des logements possibles en « ville »… mais avec un peu de chance, et de persévérance surtout, vous trouverez quelqu’un susceptible de vous aider (attention, beaucoup de gars bourrés ont la gentillesse de vouloir vous aider mais ils sont trop imbibés pour vous indiquer où aller…). Ainsi , on vous indiquera probablement « Almond Brook ». Si vous y trouver porte close, c’est normal : le propriétaire est décédé récemment et son fils n’est pas parvenu à gérer la reprise de l’affaire… Beaucoup plus loin (enfin loin en étant à pied) en continuant à remonter la route, le « Surf’s Country Inn » est également fermé : son propriétaire a le cancer… Finalement, le seul logement dispo et sympa en ville est le B&B « Second Spring » situé au lampadaire 191 (Lamp Post 191). Un modeste panneau l’indique depuis la route, il faut vraiment le voir. C’est presque au début du village et donc il vous faudra vraiment marcher un bon bout si vous ne vous y êtes pas fait déposer directement. De mon côté, j’ai fait du stop. Une fois au dit lampadaire, descendez le chemin jusqu’à la maison à droite avec le petit panneau « Second Spring ». Une fois trouvée, Ginette vous aidera pour tout le reste de la logistique.
MANGER
C’est pas tout ça mais après les galères de transport et la marche sous le soleil dans le village, il fait faim et les restos indiqués par le copain « futé » semblent invisibles… Une gargote, semble-t-il récente, un peu avant le terrain vert, propose des barquettes de plas du jour, souvent asiatique ou alors des fritures, toujours bien servies et pas chères. Exemple : Noodles + légumes en sauce + 3 viandes pour 20$TT, un très bon deal dans le village. Possibilité d’acheter votre poisson à la coopérative de pêcheurs, sur la gauche de la route, environ 300m avant le terrain vert. Plusieurs épiceries peuvent vous procurer de quoi accompagner ça; l’une d’elles un peu plus grande que les autres proposent notamment pas mal de produits qui pourront vous sauver la mise pour la préparation de vos repas, notamment petit-déj : riz, oeufs, conserves, pain et même fromage ! (NLDR : après enquête, il s’avère que le fromage vendu dans ces épiceries, bien qu’emballé maison, est du Cheddar australien ou néozélandais vendu en gros dans les supermarchés de POS…). Le Marianne Beach Resort possède une gargote sur la plage, qui est même parfois ouverte(…). Si le décor que je vous ai décrit plus haut ne vous rebute pas, vous pouvez la tenter, perso, j’ai pas eu très envie… Enfin, si vous avez les moyens, il y a le « Coco’s hutt », le resto du Laguna Mar, cher mais ouvert et sûr (enfin, c’est les on-dit dans le village, j’ai pas testé).
AU FINAL QUE FAIRE A BLANCHISSEUSE ??
En vrac :
Le Pitch Lake est un lac de goudron, le plus grand au monde en fait (il n’y en a que deux autres, facile d’être sur le podium). Ce phénomène est naturel, le goudron étant une forme solide de pétrole; une autre raison de donner le titre de « petit Koweit des Antilles » à Trinidad et Tobago. Le phénomène est réellement curieux à observer, d’autant plus qu’il est possible de marcher sur ce lac très spécial.
QUE VOIR EN FAIT ?? Bah… un lac de goudron ! OK difficile de s’imaginer… Alors c’est comme un gros parking pas fini avec plein de crevasses et tout mou. Même si le décor ne parait pas très alléchant à l’écrit, la visite du site est très curieuse et surprenante. On s’imagine souvent le goudron comme quelque chose de très polluant car c’est noir et ça sent mauvais… Mais ici on découvre que c’est (enfin que ça peut être) naturel, riche de vertus, que l’herbe y pousse plus facilement qu’ailleurs, que des poissons ont élus domiciles dans les crevasses (vu la richesse en minéraux des eaux), qu’un bain dans l’eau des dépressions est bon pour les problèmes de peau… Vraiment étonnant.
LE VISITER (AVEC UN GUIDE) : dés l’entrée, au bord de la route, des rabatteurs bruyants, faux guides peu discrets, vont tenter de vous alpaguer. Ils ne sont pas méchants : ils cherchent juste à vous arnaquer tranquillement. Passer votre chemin, éventuellement en prétendant avoir déjà vos billets avec un guide officiel pour en être débarrassé rapidement. Entrez sur le parking et aire de pique-nique officiels au fond desquels se trouve le bureau des guides officiels. Le coût d’une visite avec l’un d’eux est de 30$TT/personne. Est-ce que ça les vaut ? Difficile à dire… Vous pouvez facilement avoir un guide pour vous tout seul, ce qui permet de poser pas mal de questions mais les indications et réponses fournies restent somme toute basiques et sentent le réchauffé bien cuit. Reste qu’un guide montre des détails intéressants qui passeraient inaperçu sans lui. Personnellement, je suis d’un naturel curieux et comme les lieux décalés comme celui-ci me plaisent, j’ai été satisfait de ma ballade avec le guide. Pour terminer, je dirai que l’idéal est certainement de visiter avec quelqu’un qui connait déjà les lieux, car l’entrée du lac n’est pas contrôlée et le lieu est ouvert.
LE VISITER (SEUL) : c’est possible également, il suffit d’attendre au niveau des tables de pique-nique qu’un groupe parte et regarder de loin par où il passe. Faites de même ensuite… Mais je dirai quand même que le lieu a plus d’intérêt quand il est expliqué, donc pensez à faire quelques recherches web avant que vous pourrez lire sur place grâce à votre smartphone préféré. Une autre solution, qui marche plutôt le week-end, consiste à suivre les locaux qui viennent là comme d’autres vont à la plage : se détendre, se baigner dans les poches d’eau et passer le temps… « Tiens si on allait au lac de goudron c’t’aprem ? ».
Y ALLER (depuis Port Of Spain aka POS) : Plusieurs solutions : la moins chère est le bus, la plus rapide est certainement le maxi-taxi.
En bus : De la gare routière PTSC de POS, prenez un billet vers San Fernando (4$TT, 1h) et de là-bas, prendre un autre bus directement pour le Pitch Lake (3$TT, 30min). C’est facile : les guichetier(ère)s vous verront arriver de loin avec votre tête de touriste cherchant le bus; sinon, si ça ne se passe comme ça, demander simplement un billet pour aller à la Bréa puis une fois dans le bus, demander au chauffeur de vous arrêter au Pitch Lake; de toute façon de grands panneaux au bord de la route indiquent que vous approchez du lac puis que vous n’êtes plus qu’à 1km, puis que vous y êtes ! Une fois que le bus vous a déposé pile au bon endroit, vous n’aurez que 50m à faire pour arriver au bureau officiel qui se situe un peu plus bas que la route, après l’aire de pique-nique, elle aussi officielle.
Les tarifs du bus sont imbattables à mon sens : 14$TT aller-retour… Mais il faut l’attendre et il y a une « escale », ne pas être presser donc. Les bus circulent aussi le week-end mais leur fréquence est fortement réduite, surtout pour le trajet SF-La Bréa; quoiqu’on vous dise, c’est possible en bus même le dimanche (testé !).
En maxi-taxi : comme la patience diminue très vite lorsque le soleil tape fort, prendre un maxi-taxi permet de réduire ces temps d’attente et de suées. Ces mini-bus d’une capacité d’une dizaine de personnes (climatisés en position froid polaire généralement, comme les bus) circulent un peu partout sur les routes principales de l’île, souvent à vive allure et sans forcément respecter le code de route… Idéal lorsqu’on est pressé. Prendre d’abord un maxi rouge depuis la gare routière de POS jusque San-Fernando ( , 45min) puis un brun de SF à Pitch Lake (6$TT, 20min). Les maxis sont plus chers et on voit moins bien le paysage que depuis la grande fenêtre du bus; c’est également moins confortable. Cela dit, c’est un bon rapport vitesse-prix…
MANGER DANS LE COIN : Bon là, c’est un peu la galère. Curieusement, pas de gargotes à proximité immédiate ni de snack sur le site même, et pourtant il y a un potentiel. En remontant la route vers la Bréa, vous trouverez de quoi faire passer votre faim dans de petites épiceries, vers l’intersection il y a quelques gargotes ouvertes en semaine. Le week-end, si vous êtes sensibles de l’appétit, prévoir des casse-croûtes !
Résumé de l’activité :
Quelques liens :
Mieux comprendre le phénomène, géologiquement : http://www.gstt.org/geology/pitch%20lake.htm
Infos générales et liens vers d’autres sources : http://en.wikipedia.org/wiki/Pitch_Lake